De sa naissance à son rôle sur terre, découvrez la coccinelle comme vous ne l’avez jamais vue

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De la famille des coléoptères, la petite rouge à points noirs, appelée familièrement « bête à bon Dieu » ou encore « ladybird » de l’autre côté de l’Atlantique, nous cache bien des choses. Elle existe sous plus de 5000 espèces et est un bien précieux pour la nature. Présentation d’un insecte unique en son genre, qui pourrait bien vous surprendre.

De la larve à la coccinelle

Il existe quatre étapes à la métamorphose d’une coccinelle, à savoir : l’œuf, la larve, la nymphe puis la coccinelle adulte au bout d’une semaine. Cette dernière pondra environ 1000 œufs dans sa vie, ce qui nous emmène à recommencer le cercle de sa transformation.

La coccinelle adulte vivra de un à trois ans et connaît un rythme similaire à de nombreux insectes. Elle se mettra en effet en diapause d’octobre à février, c’est-à-dire qu’elle diminuera l’intensité de son activité métabolique ; on ne peut alors la trouver que sous des pierres, dans la mousse ou sous des feuilles fanées de coquelicots pendant cette période. Il est donc impératif de la relâcher à l’extérieur si vous en trouvez une dans votre maison chauffée.

En ce qui concerne sa reproduction, la coccinelle mâle rencontre la coccinelle femelle au printemps. Celle-ci choisi une feuille pleine de pucerons et y dépose ses œufs (pouvant aller de cinquante à quatre cents) ; ils sont de très petite taille et de couleur jaune. Si la curiosité vous éveille, de nombreuses photos ayant pu saisir ces instants circulent sur la toile.

Une petite semaine après la ponte des œufs, les larves sortent et le cycle de la vie commence. Celles-ci sont plutôt de couleur bleu-gris et sont loin d’être inactives. En effet, elles peuvent gober jusqu’à 9000 pucerons dans les trois semaines que dure leur développement.

En revanche, lorsque la larve devient nymphe, celle-ci se fixe par l’abdomen à une feuille, se recroqueville et attend ainsi huit jours de devenir adulte. La coccinelle est d’abord jaune puis devient très vite rouge à points noirs.

Mais alors, qu’advient-il de cet adulte ?

Un traitement gratuit pour vos plantes

Les lâchés de coccinelles existent et se répandent partout en France. On est alors amené à se demander : pourquoi ?

Il faut donc savoir qu’elles sont très utilisées dans la lutte biologique contre les insectes dits « nuisibles », à savoir : les pucerons et les cochenilles. Elles les dévorent en effet en grande quantité pour le bonheur des jardiniers.

Les coccinelles remplacent donc les produits phytosanitaires et deviennent un insecticide naturel. Attention cependant, elles ne peuvent être utilisées en même temps que ces produits car cela pourrait leur être fatal. En réponse donc à l’invasion de pucerons, les agriculteurs préfèrent la coccinelle qui se fait l’amie de la culture bio.

Pour se les procurer, rien de tel que les magasins spécialisés qui les vendent dès le stade de l’œuf. Cela facilite en effet son utilisation : il n’y a qu’à déposer l’œuf sur les feuilles à traiter ; pas encore muni d’ailes, celui-là agira plus rapidement et plus efficacement puisqu’il restera sur la plante malade.
Il est également possible et recommandé d’installer un abri à coccinelles dans vos espaces verts. Pour cela il suffit d’accrocher de la pomme de pin avec de la ficelle dans un endroit abrité du jardin: cela les attirera.

En plus d’être très efficace, la coccinelle s’avère aussi être maligne et résistante. Si elle est attaquée, elle dispersera quelques gouttes d’un liquide jaune et repoussant qui fera reculer les oiseaux. Ils cesseront ainsi de la pourchasser.

Si l’on croit souvent qu’il n’existe qu’une sorte de coccinelles, et bien on se trompe. Petit retour sur la variété riche de cet insecte bénéfique.

Les différentes espèces

La légende urbaine dit que le nombre de points noirs sur le dos de la coccinelle correspond à son âge : c’est faux. Cela est en fait significatif de l’espèce à laquelle elle appartient. Il en existe en effet plus de 5000 différentes dans le monde, toutes plus utiles les unes que les autres.

La plus courante en France est la coccinelle à sept points, qui possède donc un dos rouge avec…sept points noirs.

Il faut savoir qu’elles ne sont pas toutes rouges à points noirs ; il en existe des jaunes, des marrons, des oranges, avec des points noirs, blancs, ou rouges. Il en existe également avec des zébrures au lieu des tâches, de quoi déstabiliser le baroudeur qui tomberait dessus !

La partie de la coccinelle qui est colorée s’appelle l’élytre et permet en fait de mettre les petites ailes transparentes de l’insecte à l’abri lorsqu’il ne vole pas.

L’espèce de coccinelles la plus répandue dans le monde est l’Harmonia axyridis, soit la coccinelle asiatique, et elle tend vers l’élimination des autres espèces. Elle est difficilement identifiable puisqu’elle possède plusieurs aspects pour une seule espèce.

En bref, la coccinelle nous rend de fiers services et elle n’est pas prête de disparaître.

Commentaires

  1. Bonjour, svp vous pouvez me donner la taxonomie ( la classification de la coccinelle du genre jusqu’à l’espèce ou SP)

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