La France est le pays d’Europe possédant le plus d’animaux de compagnies : 63 millions de compagnons à poils, plumes ou écailles. Près d’un foyer français sur deux possède au moins un animal domestique. Pourtant, seulement 5 % de nos animaux sont assurés ! Des organismes, fonctionnant comme les assurances pour les êtres humains, peuvent aider financièrement lors des grosses factures vétérinaires. Pour les propriétaires de félins, très répandus dans les familles, la question se pose : faut-il assurer son chat ?
Prévenir les accidents de la vie
Une assurance pour chat permet d’assurer tous les soins habituels nécessaires (vaccins, stérilisation, bilans de santé, etc.) mais aussi de pouvoir faire face à une forte dépense qui serait causée par un accident imprévu ou une maladie grave. Les conséquences de ces événements peuvent être dramatiques si les familles n’ont pas les moyens financiers de sauver leur animal. Les notes chez les vétérinaires peuvent grimper très vite : on compte en moyenne 1500 euros pour une radiothérapie pour traiter un cancer, 1 000 euros pour une déchirure ou une rupture des ligaments, 600 euros pour l’ablation d’une tumeur ou une patte cassée, 360 euros pour une amputation, 100 euros pour la chirurgie d’un abcès, 75 euros pour une consultation en urgence, 80 euros pour une échographie, etc.
Souscrire à une assurance pour chat, selon les formules, permet d’être couvert pour les actes de consultations, de chirurgies, d’hospitalisations et aussi, dans le pire des cas, des dépenses liées à la mort de l’animal (crémation, inhumation). Bien que la formule soit sous forme de prélèvement effectué tous les mois, ce qui peut paraître contraignant financièrement, il faut savoir qu’en moyenne les Français dépensent 600 euros par an pour leurs chats et leur bien-être et que les dépenses vétérinaires ont augmenté de 72 % en 10 ans. Finalement, une assurance pour chat pourrait bien s’avérer plus économique qu’on ne le pense.
Souscrire à une assurance : nos conseils
Comme pour les humains, il est préférable de souscrire à une assurance quand votre chat est encore jeune et en bonne santé. Beaucoup de propriétaires se tournent vers une assurance quand leur animal a déjà rencontré un gros souci et qu’ils ont constaté l’effort financier que cela pouvait demander. Il est pourtant préférable de choisir un contrat avant que le moindre accident, ou une maladie, ne surviennent. Si vous avez un peu tardé, pas de panique : les tarifs pour souscrire varient très peu entre les trois mois et les 8 ans de votre chat. Enfin, il faut savoir que les assureurs ne couvrent pas les maladies graves diagnostiquées avant la souscription, idem pour les accidents.
Si vous ne possédez pas beaucoup de moyens financiers, les formules de milieu de gamme sont en général accessibles à partir de 30 euros par mois et elles couvrent les actes chirurgicaux et les frais d’hospitalisations. Il est, dans tous les cas, fortement conseillé de bien décrypter les formules proposées avant de faire son choix, en prenant en compte les services remboursés, la durée de carence avant la prise en charge, les exclusions, le plafond annuel et l’augmentation de la cotisation au fil des années. Les prix des contrats peuvent aller de 9 euros par mois à plus de 60 euros, suivant ce qu’ils couvrent.